Un truc pas calin qu'a toujours super faim.

C'est quand on vient de passer la semaine à dire que tout changeait qu'on s'apperçoit que tout reste pareil, et que c'est vraiment bon. C'est quand on y croit plus, que les potes vous font crouler sous une montagne de sourires et de surprises. C'est quand on pense être entré dans la cour des grands que les enfants perdus vous rappellent que vous êtes qu'un gosse, qui a encore du chocolat plein la bouche.

Et chaque minute est un fou rire, chaque gorgée un souvenir, chaque regard un "bienvenue". Et faites valser les djumbés, fanfare nocturne déambule dans les rues, et les gens qui se regroupent, filles et fils d'ouvriers venus chercher l'El Dorado, et peu importe la gueule, le skate à la main ou même le maquillage gothique sur la gueule, pas de dress code sur les pavés, et même ce type en costard cravate semble sourire plus que jamais. Finir chez un inconnu qui plus tard sera accusé de tapage nocturne par les flics. Regarder au plafond les étoiles phosprescentes qui racontent des histoires.

Le cuir sur le dos, le rat dans la manche, la flute de pan autours du cou, le numero d'Aziz dans la poche, les souvenirs collés aux pupilles, le petit disque scintillant marqué "Destruction Paradise", je grimpe à nouveau dans le train demain, pour rejoindre ce qui est tout aussi agréable que ce que je quitte. Privilège rare, j'en suis sûre.

J-2 avant le 26 octobre, le temps file a une allure insaisisable. Alors comme ça, ça fait deux ans? Ouais, deux ans que nos paires de pas ont foulé l'herbe de la Vilette avec insouciance. Deux années, pour finir sur un plateau de jeu rongé par les rats, avec des pions perdus, lachés dans la nature. Je me pose des questions stupide. Ou a-t-il rangé le chapeau? Est-ce qu'il l'a gardé, ou bien était-ce une pièce à conviction trop dangereuse? Non, nous ne prendrons donc pas de train direction Aglaé dans deux jours. Puisque plus rien ne nous attend là-bas. Puisque la lune a prit le controle total, ici et ailleurs, partout, partout, partout.

Sauf peut-être. Dans la caboche felée de deux sales coloriées de la Capitale, niché entre un soupçon d'espoir et une canette à moitié vide.

Skatalites : Pink Panther.

Comments

[Noaime]

Moi c'est.. plutôt vert :x "Bizarrement"
Appelez-moi Ikea, j'ai du VRAI scotch, avec du VRAI fixatif, du VRAI.. TcHoUp ^^
Des coloquintes ? A Eurodisney. ..Comment ça, non ?
Vos gueules, cons de blancs.

[Plum]

Ne me parle pas d'apéricubes. Et ou est-ce qu'on va trouver les coloquintes? J'ai pas le fil téléphonique pour mes lunettes, tu m'passera du fil de fer? Et un crayon Ikéa?
Je hais le jaune et toutes ses variantes blondasses orangées. Et je hais mon scotch qu'est presque pas repositionnable.

[Noaime]

On va quand même pas se laisser piétinner par les sales gueules des bribes de vies parisiennes.
Lundi, théière en poche et apéricubes avariés.
Le 26 ne nous aura pas.
Ni le reste.
"Y a pas moyen."