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Sans colorants ni conservateurs
11 septembre 2006

Et elle tue sa dernière chance, tout ça n'a plus d'improtance.

D'abord, il faut savoir que je ne vais presque plus venir ici avant un moment. Le temps que France Telecom bouge son cul jusqu'à Feujtown, et ils ont pas l'air pressés du tout.

J'ai trouvé le generique final. Ecrasé le happy-end. Sans vraiment le vouloir, je ne sais pas. Lorsque même tignasse bleue garde le silence face à ce que je raconte, je doute. Et si? Et si elle avait raison? S'ils avaient tous raison? Si tout ça n'était qu'un mirage, si je me trompais de camps?
Alors, j'arrache et je dechire, sur les murs, les cheveux rouges multipliés, décomposés.

Ils avaient tort. Car le clown n'est pas du tout parti pour autant. Car le seul départ qui a eu lieu, ne dérange que moi.

C'est dans la nuit que le réel me saute à la gorge. Ils ont prit leurs affaires et ils sont parti. Lorsque je ferme les yeux, il n'y a que du noir. Et du silence. Dans les rues, j'entends le murmure de la foule. Je n'y avais jamais fais attention. Les gens parlent pour dire des choses que je n'oserais jamais écrire tant leurs mots sont vides. Et à l'interieur, le silence, puisque tu ne dis plus rien, puisque tu n'es plus là. Et que cette fois j'ai peur que tu ne reviennes plus. Je m'ennuis quand j'ai les yeux fermés. Ca ne m'étais jamais arrivé. Tout est un peu confus. J'ai troqué mon imaginaire pour faire partir un clown que je n'ai jamais su faire partir et qui ne partira jamais. Tout ça est stupide. J'ai envie de leur crier, que j'ai retrouvé la gosse et qu'ils peuvent revenir. Mais il n'y a rien que du néant. Ils ont emporté avec eux les plages et les ciels. Tout est à refaire, et je ne le referais pas. Je me contente de moins parler, essayer de ne pas me meler au murmure derisoire de la foule.

J'ai dis Bonsoir à Jeune Homme, Bonsoir à Milo, Bonsoir à Bul. Et si je n'avais pas à côté de moi, une Coloriée et une boule de poil, je pense que je m'offrirais un deuxième generique final avec une fin comme dans Paul. La deuxième cartouche fut pour elle.
Mais, non. Je reste pour casser les vers.
J'attends de m'y faire.
Soyez juste, indulgents pour quelque temps, face à mon silence et au reste. Et allez tous vous faire foutre.

Mass Hysteria : Remède

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Commentaires
S
Hi miss!<br /> <br /> Quelques mots pour te féliciter, tout "ça" est très bien écrit, le style, la façon dont les thèmes sont abordés...<br /> <br /> Et un beau pied de nez à ces ombres qui ne croient pas en la liberté libre!<br /> <br /> "Je dis: il faut être voyant, par un raisonné dérèglement de tous les sens..."
C
Tiens, rien à voir, pour changer; j'ai vu une ptite vidéo ou le ptit personnage m'a fait penser à toua, heinheinhein, c'est fun, vazy voir : http://www.linternaute.com/video/clip/gorillaz-dare/
N
on arrête pas l'imaginaire pour se faire sauter la cafetière (La tordue)... :)
T
"j'attend de m'y faire"<br /> <br /> c'est exactement ça qu'il faut faire <br /> je suppose.
N
Avec les rires de l'un et les menaces de l'autre, il est possible que je n'ai pas vraiment compris, finalement.<br /> <br /> Quoiqu'il en soit, si ça doit détruire une étoile, je préfère encore faire semblant. Je ne troquerai pas un clown contre tout ça.<br /> <br /> Je n'ai pas encore la prétention d'en valoir deux.
Sans colorants ni conservateurs
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