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Sans colorants ni conservateurs
28 septembre 2006

Du rire aux armes.

opikanoba

Louise dit "Tu seras jamais une femme, t'es infame."

Noaime dit que je passe à côté de quelque chose qui me hante, que c'est cette chose qui maintenant, me hante.

Le fait est qu'elles ont raison. Mais, on fait comme on a dit. Tu ferais pareil, avec lui.

Je ne verrais plus Monsieur Clock désormais ça ne m'amuse plus, je pleure  mes sanglots m'indisposent, ça m'indispose.

Alors je passe du rire aux armes.

Noaime, cette tête d'opercule, sauve mes sourires minute aprés minute, l'air de rien. M'offre une theière neuve, en feutrine, solide parait-il. Ca peut servir.

Désemparée mais armée, je jongle avec mon sourire et mes cris, sur le fil de ton silence. Funambule, narcoléptique, nécrophile, tout ce que tu veux. C'est jamais que des adjectifs.

J'oublis un peu tout ça le temps d'un croquis au soleil dans le cimetière de Montmartre, face à la tombe de Zola, je laisse mon sourire gagner du terrain peu à peu. Les cours deviennent de plus en plus interessants et j'aurais jamais pensé dire ça un jour, le fait est qu'il n'y a rien de meilleur que de faire danser son crayon avec frenesie dans un temps limité, même quand c'est pour dessiné une fille toute nue et toute ridée. Si, j'vous jure.

Bref, j'avance dans le brouillard en croisant quelques zones de soleil, rares, appréciables. L'Opikanoba me suit et m'enveloppe, m'étouffe puis s'éstompe. Et revient.

Revoir les quelques bouts de Dread de ma Mona Lisa a été un vrai repos pour ma pauvre caboche deglinguée. Moments simples et enfummés, de souvenirs en regrets, de sourires en secrets.

Je me dis que vraiment, j'ai pas le droit de faire la gueule. Et, non mes sourires ne sont jamais faux. Et le reste, c'est vrai aussi, mais je fais ça à l'ombre des regards, si vous m'en voulez pas.

Mais téléphone pas en t'éloignant, t'éloigne pas en téléphonant, te marre pas ils sont pas marrants, non j'ai pas été humilié quand j'étais gosse, pas d'épisode atroce pour expliquer le raisonnement, ça va passer tu sais, c'est juste que je m'y ferais jamais.

Ouais, c'est tout. Et râlez pas, parce que si je m'étais écouté, j'aurais écris que des trucs suicidaires. Là j'ai fais un effort, alors, hmpf.

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Commentaires
N
Moi si, je t'en veux un peu.<br /> De garder secret le plus important.<br /> Mais je suppose que ça ne nous regarde pas, c'est comme ça.<br /> Je me contenterai d'escalader le mur, en essayant tant bien que mal. De remplir un rôle. Drôle.
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